Pourquoi cela arrive-t-il ?
Partager le quotidien d’un animal de compagnie, quels que soient son espèce, sa race, sa personnalité, son caractère ou son passé, n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Même s’il fait partie de la famille depuis le début de sa vie et qu’il a eu une éducation adéquate, nous ne sommes pas à l’abri de problèmes comportementaux durant son existence.
Cela peut survenir dès le début de la vie de l’animal, au cours de celle-ci ou à la fin du chemin. Les raisons peuvent être d’ordre génétique (le comportement problématique est ancré dans son ADN), éducatif (l’animal a manqué d’éducation ou a eu une éducation défaillante) ou situationnel (un événement précis a provoqué une réaction chez l’animal qu’il va reproduire chaque fois qu’il se retrouve confronté au même schéma).
Cela peut survenir à différents stades de la vie de l’animal
Par exemple, il est avéré que le chien vit plusieurs « crises d’adolescence », notamment vers l’âge de 9 et 15 mois. S’ils ne sont pas au courant de ces passages délicats, les propriétaires sont alors complètement désemparés, puisqu’ils ont l’impression que le chien, qui fait n’importe quoi, a absolument tout oublié des cours d’éducation et de sociabilisation qu’ils ont suivis ensemble assidument durant de nombreuses semaines.
Au cours de la vie de l’animal, un événement qui peut paraître anodin pour l’humain, peut au contraire avoir une importance fondamentale pour l’animal et peut perturber l’équilibre de la relation avec son propriétaire. Par exemple, le chat peut être complètement désorienté par la modification de l’aménagement d’une chambre ou le déplacement d’un seul meuble. Il peut alors manifester son désarroi en urinant en dehors de sa litière.
En fin de vie, certains animaux peuvent avoir des comportements tout à fait différents. Ils peuvent être dus à des phénomènes de sénilité. Il peut s’agir de désorientation spatiale et temporelle, voire de régression intellectuelle.
Que faire lorsque cela arrive ?
Lorsqu’un problème de comportement survient, cela n’est généralement pas agréable pour l’humain qui vit avec son animal. Suivant les cas, il peut ne plus reconnaître son compagnon (par exemple, si le chien, qui était tout à fait sociable avec ses congénères, devient agressif, sans raison apparente lors de croisements avec d’autres chiens en balade, le propriétaire peut ne plus avoir de plaisir à se promener avec lui).
La première chose à faire est, dans tous les cas, de consulter le vétérinaire. En effet, si le problème est dû à une souffrance physique, ce spécialiste pourra identifier la cause rapidement et agir efficacement avant que le comportement prenne trop d’ampleur et que l’animal adopte de nouvelles habitudes inadéquates (par exemple, que le chien associe définitivement ses congénères à une situation pénible pour lui).
Lorsqu’il apparaît, après consultation vétérinaire, que l’animal est en bonne santé et que son changement de comportement n’est pas dû à un dérèglement physique, il convient d’examiner dit comportement et de comprendre le fonctionnement de l’animal. Pour cela, quel meilleur interlocuteur que l’animal lui-même ? C’est alors qu’intervient le communicateur animalier. Celui-ci peut en effet interroger l’animal afin de déterminer d’où vient le problème et s’il existe une solution à celui-ci (par exemple, le chat peut transmettre au communicateur animalier que l’endroit où son propriétaire a mis sa litière ne lui convient pas du tout, que c’est la raison pour laquelle il fait désormais ses pipis en dehors de sa caisse et qu’il souhaite que celle-ci soit remise à sa place habituelle). Lorsque la cause du comportement est trouvée mais que la solution proposée n’est pas envisageable (par exemple, il n’est plus possible de remettre la litière du chat à l’endroit où elle se trouvait auparavant), le comportementaliste peut aider le propriétaire à retrouver un quotidien harmonieux aux côtés de son animal (par exemple, au vu de la configuration du lieu de vie, il peut lui indiquer quel est l’endroit idéal où placer la litière du chat afin d’éviter d’autres désagréments urinaires).
Si on n’est pas à l’écoute de son animal et attentif aux signes qu’il nous envoie en permanence, on peut vite penser qu’il agit par caprice. Or, si on prend le temps de décortiquer son comportement (quand agit-il ainsi ? que se passe-t-il l’instant d’avant ? quelles sont les étapes de son schéma réactionnel ? etc.) et d’observer son environnement de vie (a-t-on changé quelque chose dans son habitat ? a-t-on modifié son alimentation ? est-ce que ses habitudes ont été perturbées par quoi que ce soit ? etc.), on peut mettre le doigt sur la raison de son comportement problématique. L’aide d’un communicateur animalier et d’un comportementaliste accélère bien sûr le processus de résolution et permet de comprendre encore mieux la personnalité de son animal.
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